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Weekly Ismo – 9 mai 2022

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Chers lecteurs,

Comme chaque semaine, Ismo décrypte pour vous l’actualité qui impacte les marchés financiers.

Bonne lecture !

Les marchés subissent une 5ème semaine consécutive de pertes

La plupart des indices mondiaux ont enduré une nouvelle semaine de baisse alors que la hausse des taux et l’inflation pèsent toujours sur les actions, et plus particulièrement sur les valeurs de croissance. Le Nasdaq perd maintenant plus de 25% depuis le début de l’année avec une très forte volatilité. En Europe, les indices enregistrent près de 5% de baisse. Les investisseurs craignent que la BCE n’intervienne plus rapidement que prévu pour lutter contre l’inflation ce qui aurait pour effet immédiat de tuer le peu de croissance qu’il reste.

Les chiffres de la semaine

  • Le MSCI World recule encore : -1,47%.
  • Les taux toujours en hausse : 3,14% pour le 10 ans US, 1,14% pour le 10 ans allemand.
  • Les matières premières montent légèrement. Le pétrole à 110$/bl.
  • Le Bitcoin perd du terrain à 36 000$.
  • Le dollar progresse à 1,05$/€.
  • La volatilité, mesurée par le Vix, recule un peu à 30.

Ces chiffres sont actualisés à la clôture des marchés du vendredi 6 mai 2022.

La FED hausse le ton et les taux

Comme anticipée, la Fed a monté ses taux de 0,50%. C’est la plus forte hausse depuis 2000 ce qui en dit long sur la détermination de la banque centrale. La réduction du programme d’achat de bonds, le « quantitative Tapering » démarrera le 1er juin. Rappelons que nous n’en sommes qu’au début et qu’il faut s’attendre à des hausses à chacun des prochains meetings. La FED n’est pas la seule à avoir bougé cette semaine. La banque d’Angleterre, la banque d’Inde et la banque d’Australie ont elles aussi monté les taux malgré une croissance souvent en fort ralentissement.

L’Europe proche d’un accord sur un embargo sur le pétrole russe ?

Le plan, c’est de s’émanciper du pétrole russe d’ici 6 mois et du gaz d’ici un an. Il rencontre une forte opposition des « petits » pays qui dépendent actuellement exclusivement de la Russie en matière énergétique. Il n’est donc pas sûr que le projet de la Présidente de la Commission Européenne, Ursula Van der Leyen, n’aboutisse. Parallèlement, l’importation de pétrole en provenance des US est au plus haut depuis 2016.

L’économie chinoise perturbée par les confinements

L’activité économique, que ce soit dans les services ou dans le secteur manufacturier, s’effondre à cause des confinements. Pourtant le Président Xi refuse toujours de modifier sa politique zéro tolérance, malgré la montée du mécontentement d’une population qui ne comprend plus les raisons du maintien d’une politique aussi drastique.

La Pologne submergée par les réfugiés ukrainiens

Le pays accueille 3,1 millions de réfugiés sur les 5,7 millions qui se sont enfuis de la zone des conflits. Des difficultés pour nourrir tout le monde commencent à se faire sentir et les prix des denrées alimentaires s’envolent participant ainsi à la hausse de 12% des prix dans le pays. La banque centrale a donc décidé de monter ses taux jeudi dernier (la Pologne n’est pas dans l’euro).