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Weekly Ismo – 31 janvier 2022

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Chers lecteurs,

Comme chaque semaine, Ismo décrypte pour vous l’actualité qui impacte les marchés financiers.

Bonne lecture !

Une 4 ème semaine de baisse des marchés

Les marchés sont très agités avec des chutes brutales et des rebonds violents, parfois même directement pendant la même séance. Comme on l’a noté dans les précédents weekly, les valeurs de croissance sont les plus impactées compte tenu à la fois de leur valorisation élevée et de leur grande sensibilité à toute hausse des taux. Les valeurs technologiques sont massacrées : le Nasdaq, indice des valeurs technologiques américaines a perdu plus 20% depuis les plus hauts de novembre. Son équivalent européen, le Stoxx Technologie perd quant à lui aussi 20%.

💡 Retrouvez les conseils d’Ismo pour bien réagir quand les marchés baissent. Ne laissez pas vos émotions prendre le dessus.

Les chiffres de la semaine

  •  Le MSCI World chute : -1,06%.
  • Les taux sont stables : 1,77% pour le 10 ans US, -0,05% pour le 10 ans allemand.
  • Les matières premières sont en hausse. Le pétrole progresse encore de 2% à 88$/bl.
  • Le Bitcoin gagne 3% et passe à 38 000$.
  • Le dollar baisse à 1,12$/€.
  • La volatilité, mesurée par le Vix, est stable à 29.

Ces chiffres sont actualisés à la clôture des marchés du vendredi 28 janvier 2022.

La croissance ralentit brutalement

On oublie la croissance mondiale exceptionnelle de 2021 (mondiale : 5,9% ; américaine : 5,5% ; France : 7%, du jamais vu depuis 1984 !). En ce début d’année, la croissance ralentit sensiblement. Le FMI revoit ses prévisions 2022 à la baisse de 5,9% à 4,4% pour l’économie mondiale et ne prévoit « que » 4% pour les US et 4,8% pour la Chine. Toujours est-il que la croissance est à l’arrêt aux US. L’économie allemande s’est même contractée au dernier trimestre de 2021 toujours à cause de la Covid-19 et de ses répercussions sur l’activité économique.

La FED se laisse toutes les options

La banque centrale n’a pas bougé ses taux lors de son meeting de janvier. La FED, à travers son président Powell, laisse toutes les options ouvertes pour réagir à l’envol de l’inflation. Il estime qu’il y a la place pour monter rapidement et à plusieurs reprises les taux sans impacter l’emploi et sans mettre en danger la croissance. Un discours volontairement tourné vers une action rapide qui n’a pas plu aux marchés.

L’Ukraine nouveau théâtre des tensions entre les US et la Russie ?

La Russie semble accumuler des troupes et des armes à sa frontière avec l’Ukraine. Les US ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays en urgence par crainte d’une invasion imminente. En Europe, on s’inquiète de voir la Russie réduire ou arrêter l’approvisionnement en pétrole et en gaz en cas de mise en place de sanctions pour répondre à toute l’invasion.

Le pétrole au plus haut depuis 2014

L’augmentation des risques géopolitiques provoque l’envol du pétrole qui finit la semaine à 88$ le baril. On va tout droit vers les 100$. Si on y ajoute la hausse du dollar, l’impact sur l’activité économique mondiale et sur l’inflation est sensible. La hausse affecte surtout les plus faibles pour qui la hausse à la pompe et des factures énergétiques est difficilement supportable. La prime « inflation » n’y changera malheureusement rien.