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Tout savoir sur la récession

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Qu’est-ce que la récession ?

Une récession désigne dans un premier temps un ralentissement du rythme de la croissance économique, mais cela désigne aussi la baisse du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins 2 trimestres consécutifs.

Une récession est une période de contraction de l’économie d’un pays, d’une région ou du monde. Les récessions peuvent avoir un impact significatif sur l’économie, mais elles font partie intégrante du cycle économique. L’économie traverse des périodes d’expansion jusqu’à ce qu’elle atteigne un sommet, puis décline. Un pays est considéré comme étant en récession quand il a passé le pic de croissance et qu’il entre en phase de contraction économique.

Une récession s’étend sur minimum 6 mois et il n’y a pas de durée maximale qui est définie. Depuis 1945, la durée moyenne des récessions est d’un peu plus de 11 mois, selon le Bureau national de recherche économique. Dans le cas où une récession devient particulièrement intense et se met à durer dans le temps on parle alors de dépression. Par exemple la Grande Dépression américaine des années 30 pour ne citer que la plus connue.

Qu’est ce qui provoque une récession ?

Une récession peut être causée par tout type de secteur, qui en s’effondrant,  entraine avec lui d’autres secteurs, tel un effet domino. Une économie est composé de différents éléments : le marché de l’emploi, le marché de l’immobilier, le secteur industriel etc. Tous ces éléments sont liés et l’effondrement de l’un d’entre eux menacerait l’ensemble de l’économie.

Voici quelques exemples d’évènements qui peuvent se produire dans un secteur qui par la suite peuvent provoquer une récession sur l’ensemble de l’économie :

  • Surcoût conséquent et durable des énergies ou des matières premières
  • chômage de masse
  • bulles financières, immobilières
  • inflation excessive et durable
  • surendettement des entreprises, des ménages

Certains économistes déclarent que lorsqu’une récession débute, elle s’amplifie naturellement car les individus et les entreprises se laisseraient dominés par leurs émotions et réagiraient donc à la nouvelle d’une économie en difficulté de façon pessimiste. Ainsi, ils prendraient des mesures « défensives » qui auraient, en réalité, l’effet inverse et qui auraient donc tendance à alimenter le phénomène de récession.

Exemple de récession majeures depuis 1945

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu peu de récessions significatives, néanmoins on peut distinguer les suivantes :

  • la récession des années 1974-1975 qui fait suite au choc pétrolier de fin 1973 (lorsque l’OPEP a réduit sa production et brutalement augmenté le prix du pétrole)
  • la récession des années 1992-1993 causée par l’éclatement de bulles financières et à la crise du Système Monétaire Européen (SME)
  • la récession mondiale en 2008-2009 due à l’effondrement des subprimes en 2007 aux US qui a entraîné une crise financière, puis de l’économie réelle

A noter que ces récessions historiques reste faible face à l’ampleur de la crise économique provoqué par la pandémie du Covid-19.

Les conséquences d’une récession

Bien qu’elles s’étendent sur une durée limitée, les effets des récessions peuvent être vastes et durables. La première conséquence directe qu’on peut citer est la faillite des entreprises. Dans le cas où elles ne sont pas aidés financièrement, la baisse de production et la difficulté de s’adapter au climat économique provoque leur chute. La faillite des entreprises provoque alors la suppression d’emplois et une hausse du chômage.

Ce climat engendre, pour les ménages, une perte de pouvoir d’achat ainsi qu’un risque d’accroissement des inégalités. Pendant une récession, on peut observer que les ménages tendent à consommer peu et à épargner davantage, afin de prévenir de nouvelles difficultés futures. Alors un cercle vicieux est enclenché entre la baisse de production et la baisse de consommation.

Dans un contexte rempli d’incertitude et d’instabilité, les valeurs boursières et les investissements sont en baisse, idem pour les prix de l’immobilier qui voit également ses taux de crédits immobiliers augmenter. C’est simple, dans le cas d’une récession, tous les acteurs économiques sont impactés, les entreprises, les particuliers, les marchés financiers, les crédits, l’immobilier ou encore la consommation.