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Au troisième trimestre les données macroéconomiques sont restées solides mais traduisent une accélération significative de l’inflation provoquée par l’envolée des prix de l’énergie. 

Les marchés des pays développés sont globalement inchangés sur le trimestre, le mois de septembre ayant effacé les gains des deux mois précédents. Les marchés actions ont tenu le coup ce trimestre malgré l’inflation, les problèmes dans la chaine d’approvisionnement et des données qui indiquent que le pic de croissance est probablement derrière nous. Si la croissance ralentit, les risques de récessions restent faibles.

Si on exclut les pays producteurs de pétrole et de gaz qui ont profité de la hausse des prix, les marchés émergents ont beaucoup plus souffert. Ils ont été entrainés par les incertitudes en Chine dont le gouvernement a décidé de réguler tout le secteur de la technologie. Le pays doit aussi faire face à la faillite d’un des plus importants promoteurs immobiliers du pays dont le risque de contagion menace l’ensemble de son économie.

A travers le monde, les banques centrales commencent à monter les taux pour lutter contre l’inflation. La banque fédérale américaine et la banque d’Angleterre s’apprête à retirer progressivement les mesures exceptionnelles mises en place pour lutter contre la crise Covid. En revanche, pour la BCE et la banque du Japon c’est le statu quo, les forces déflationnistes étant historiquement plus importantes dans ces zones.

La performance des fonds Ismo reflète la performance médiocre des marchés durant le troisième trimestre. Les fonds profitent notamment de la hausse du dollar, du flux continu de l’épargne vers les produits ISR et du faible mouvement des taux sur la période.

Doit-on s’inquiéter pour la fin d’année ?

Tout d’abord la Chine. Le reprise en main de certains secteurs de l’économie chinoise ne devrait pas empêcher les entreprises de faire des profits ! Les nouvelles réglementations pourraient freiner la croissance des résultats, mais les perspectives à moyen terme restent porteuses. Concernant la faillite du conglomérat Evergrande, le risque semble gérable pour les banques. Le risque de contagion systémique devrait être évité.

Ensuite les taux. Ils devraient monter un peu partout. L’inflation oblige les banques centrales à réagir. Le Brésil, la Russie, plusieurs autres pays émergents, La Corée du Sud, la Norvège et la République Tchèque ont monté les taux au troisième trimestre. En revanche, il semble clair que les banques centrales feront tout leur possible pour ne pas tuer la croissance.